EXÉGÉSE SUR ORDINATEUR O' UN POEME DE MALLARMÉ•
Michel Gauthier
Professeur de Linguístique, Université René Descartes, París V 143, Avenue de Versallles, 75016 París
" Artículo previamente publicado por la Universidad de Artois.
RESUMÉ
C' est la presentation d' un vers de Mallarmé, a I' aide d' un ordinateur. L' auteur donne des explícations sur les symboles de certains mots du poéme. Les dessins confinnent les explication du texte.
RESUMEN
Se presenta el análisis exegético de un poema de Mallarmé con ayuda de la computadora . El autor hace énfasis en las explicaciones de los simbolismos de ciertas palabras del poema. Los esquemas confirman la explicación del texto.
ABSTRACT
An exegesís of a Mallarmé vers with the help of the computer, is presented. The author makes the explanation about the symbols of certain words of the poem. The pictures confirm the text exegesis.
L' explicatíon que j' ai mise sur ordinateur du poéme de Mallarmé: ''Surgi de la croupe et du bond", appelle trois remarques. L' une porte sur la situation du poeme au centre d' un triplique . L' autre sur la fonction hermétique dans la vie et I' oeuvre de son auteur. L' autre enfin, sur I' importance de la réalité objective (que les linguistes appellent "le référent") dans l' explication de certains passages d' une oeuvre littéraire. Surtout lorsqu· il s' agit, comme Mallarmé y insiste souvent, de la métaphore poétíque, dont le point de départ es! la contemplation d' un objet (1). Voici le poéme, qui
a été expliqué mot a mot. et illustré de photos. sur
I' ordinateur.
11
Surgi de la croupe et du bond D' une verreríe éphémére Sans fleurir la veillée amére Le col ignoré s' interrompt.
Je crois bien que deux bouches n' ont Bu, ni son amant ní ma mere,
Jamais a la meme Chímére,
Moi, sylphe de ce froid plafond!
R e v .Centro / n v .( Me x / Vol 3 Núm . 10 (1 998 )
Le pur vase d' aucun breuvage Que I' ínexhaustible veuvage Agonise mais ne consent ,
Na"íf baiser des plus funébres! A rien expirer annon9ant
Une rose dans les ténébres .
Concernant la premiére remarque, il était normal que les auteurs de I' édítion de "La Pléiade" (Henri Mondor et G. Jean-Aubry) reproduisissent le classement des·trois poémes d' HERODIADE ("I - Ouverture", "11 - Scéne''. ''111 -
Cantique de Saint Jean"}. que Mallarmé avaít lui meme décidé.
Dans d' autres cas. ils ont présenté les poémes de Mallarmé selon des regroupements dont on peut facilement justifier la loglque. Par exemple, dans les trois poémes dont les titres évoquent des éventaí ls, on peut déduire une híérarchie de convenances sociales: "EVENTAIL I de Madame Mallarmé"; "EVENTAI L I de Mademoiselle Mallarmé"; tt EVENTA IL I ... ". Ce derníer poeme s' achéve sur le prénom de la maitresse du poéte...
137
Un autre groupe de poémes est dominé par un titre général: ''Chansons bas". Les huit poémes qui le composent portent chacun un numéro en
chíffres romaíns, de 1 a VIII, et un titre, consacré
a des petits métiers des rues: le savetíer, la
marchande d' herbes aromatiques, le cantonnier. la marchande d.ailet d' oignons, {...). le vítrier, le crieur d' imprimés, la marchande d' habits. Seul. le cínquiéme portrait (la femme de I' ouvrier) n· est pas un mét1er. Mais sa condition sociologique
et sa fréquen!ation des rues ne la rendait pas étrangére a cette galelie. 11 ne semble pas,ici. qu'
une progressíon quelconque. ni narrative comme dans Hérodiade, ni (socio)logíque comme dans la
suite d' éventails. a it présídé a la présentation de
ces petits métiers des rues.
Trois poémes portent le meme titre "Petit air". lis ne se distinguent I' un de I' autre que par le chiffre romain qui les précéde . 11 m' est difficile de les saisir comme un ensemble, et moins encere de considérer qu' ils forment une suite
quelconque, car je ne comprends pas le second, et j' hésite a adhérer a une certaine explication
escatologique qui en a été donnée .
Les quatre sonnets précédés du tit re: PLUSIEURS SONNETS sont également numérotés en chiffres romains. lls ne me donnenl pas I' impression d' une succession chronologique. mais d' un simple regroupement thématique. Le numéro 1 est une méditation sur la nuit et la mort ("Quand I' ombre mena<;a ..." : le nurnéro 11 sur la mort d' un cygne en hiver (Le vierge, le v1vace ...) ; le numéro 111 est un chant d' amour érotique (Victorieusement fui...) : le nurnéro IV évoque la solitude nocturne du poéte dans une chambre qu' éclaire la flamme el' une lampe:
"L' Angoisse, ce minuit, soutient, lampadophore, Maint reve vespéral brülé par le Phénix
Que ne recueille pas de cinéraire amphore".
Huit autres poémes portent le litre général de "HOMMAGES ET TOMBEAUX". Tous sont des sonnets, les cinq premíers en alexandrins, puis deux en heptasyllabes qui en encadrent un en octosyllabes. Le prernier et le demier de la liste
ont en commun de ne pas citer le nom de la personne a qui le texte est dédié. 11 est difficile de
trouver une autre unité et une logique pour présenter ensemble ces poémes.
Enfin, sous le tit re "AUTRES POEMES ET SONNETS" apparaissenl. d' une part, t rois
138
sonnets en octosyllabes numérotés en chiffres romains de 1 a 111, d' autre part quatre sonnets:
trois en octosyllabes. suivis d' un en alexandrins. Ces derniers sont sans titres ni numéros ; ils semblent bien étre indépendants, chacun séparé du précédent par trois étoiles en triangle.
e·est dans la série des trois sonnets désignés par un chiffre romain qu· apparaít celui que j' ai
cité tout a r heure. Tous trois ont en commun une
méditation sur la mort: "Le sépulcre du désaveu"
(1) : "la veillée amére", "I' inexhaustible veuvage", "Agonise". "baiser des plus funébres", "expirer",
(11) ;"ensevelit'' (111).
O' autre part. a cette unité correspond une continuité. Dans le premier poéme. nous sommes le soir (premiére rime) ;certains mots évoquent le feu de la veillée: "fume-t-il", "Torche". "bouffée". "chauffée","s' allume". "feu".
Oans le troisiéme poéme. nos regards sont orientes vers une fenétre éclairée de la blancheur du petit JOUr: "vers quelque fenétre", "Enfui contre la vitre bléme", "Une dentelle s' abolit'', "Cet unanime blanc conflil"
C' est dans ce contexte que le poéme central se situe en pleine nuil. Le demier mot ("ténébres") marque bien sa place dans la chronologie des trois poémes, entre les derniéres lueurs du foyer dans le premier poéme. et la clarté du petit jour qui perce dans le troisiéme .
Concernant I' hermétisme en général. et celui de Mallarmé en particulier, beaucoup de remarques ont été faítes. Les personnes de ma génération se souviennent des messages "codés"
qu' érnettait la BBC a I' 1ntention des groupes de
résistants en France. La prudence politique. I' intenlion d' ag1r en secret contre un pouvoir en place expliquen! facilement I' encodage de ces messages destínés aux seuls récepteurs qui en possédaient la cié.
L' analyse prend un autre sens lorsque I'
obscurcissement couvre des messages contraires
a une morale admise (eVou imposée). Les
reuvres érotiques de La Fontaine. de Balzac ou
de Verlaine s' adressent a des destinataires qui ont. en principe. une expérience, a laquelle il est
fait allusion, et d' autre part une connaissance du vocabulaire -souvent métaphorique- qui encade leurs écrits.
Dans le cas de ce poéme de Mallarmé, une lecture exclusivement érotique, s' appuyant sur les mots "croupe", "bond", "col", "bouches", "amant", "baiser", n' éclaire cependanl pas te sens complet du poéme. Ces termes attirent meme tellement I' attention que I' on aurait pu se dernander si, au lieu de "cacher" une expérience érotique, ils n' attiraient pas sur eux I' attention pour cacher un aulre message, destiné. non pas au grand nombre, mais au seul lecteur "initié".
Ce lecteur est une lectrice. Mallarmé et son épouse, Marie, ont perdu leur petit Anatole. agé
de huit ans. O' un cóté. le poéte voudrait d1re a
Marie qu' il partage sa douleur dans ce deuil. Ce
drame ne regarde pas le lecteur : le poéte s' adresse a sa femme. De I' autre. il voudrait -et il
ne le peut, sans la heurter- lu1 fa1re partager son sentirnent sur la mort de I' enfant. Et il esl tenté
de prendre a témoin de son espérance dans la
survie de I' enfanl, un lecteur allentif. Dire, pour partager, dire, pour prendre a témoin; ne pas dire,
pour ne pas blesser. ne pas dire, de peur de n' élre pas compris.
l' explication. a laquelle je suis arrivé, de ce poeme, suppose deux approches complémentaíres I' une, stylistique, sur la langue et le texte ; I' autre, référentiel!e, portanl sur les
objets évoqués.
La structure de ce sonnet es1formée par un dialogue: ou plutót par I' insertion d' un monologue, celuidu pe·¡:,défunt qui parle dans la seconde strophe, dans le monologue de son pére. le poéte Mallarmé.
A la premiére strophe, le poéte considérai1 un soliílore. formé d' un t ube effilé (le "bond") qui prolonge un réc1pient arrondi (la "croupe") de
verre (Fig. 1). Ce vase est fragile ('verrerie éphémére"), mais il est formé d' une seule piéce
Malheureusement , il manque a cette image d' un
couple uni, une rose, la fleur qui le prolonge et I'
accomplit ("sans fleurir la vei!lée amere").
Le changement de ton de la seconde strophe, par le passage a la premiére personne ("Je crois
bien"...."ma mere".... "Moi, sylphe....", signifie un changement de locuteur: e' est I' enfant (décédé) qui s' exprime dans ce second quatrain. 11 s' exprime au passé ("n' ont Bu...Jamais") parce qu' il parle du passé qu' il a connu de son vivant.
Re 'I C'l m r o / ri v (1.f1h1 Vo l 3 N,; rr 1 0 (1998/
Figure 1. Mallarmé proietait sur les objets de son décor familier les fantasmes qu· 11 traduisait dans
ses poémes: grace a une lampe semblable a
celle-cí, s' est sans doute crístallisé le poéme "surgí de la croupe et du bond'' (Avec I' amable autorisa1ion de Mademoiselle Prouhet. Professeur
d' art plastíque au lycée Jean Zay a Orleans).
11 contredít d' autre part son pére en disant que le couple de ses parents n' avait pas -et n' a pas-
1' unité du soliflore. En une sorte de confession autocritique, Mallarmé, a travers les yeux de son
fils. se voit plus amant de sa femme, que pére: "ni son amant, ni ma mere". Maís, par voíe de réciproque, madame Mallarmé paraílavoir été plus mere qu' épouse...
Cependant. a présent qu·il est décédé. le petit Anatole, "sylphe",(2) apparait a son pere, dans la
reverie ("la ... Chimére") de celui-ci.Mallarmé le
voit tourner (3). comme les esprits dans ses "Contes lndiens". dans la lumiére que projette au
plafond la flamme de sa lampe a pétrole ; peu1-
etre la meme lampe que celle du poéme qui évoquait I' Angoisse a minuit. Cette lampe.
Anatole suggére que e' est elle, plutót que le soliflore précédent , la véritable image que forme le couple de ses parents: I' union de leur diversité est le "clair baiser de feu" d' un autre poéme (4); et lui. Anatole, est . au plafond, la fleur qui prolonge le tube de la lampe.
139
Lorsque le poete reprend la parole. e' est pour regretter que Marie, son épouse, ce "pur vase d' aucun breuvage" (car le pélrole n' est pas buvable) se laisse accabler ("agonir") par le
··veuvage" (le deuil de I' entant) . Si un baiser les réunissait , elle verrait. comme lui. leur fils,
...n· ont
"...ni (I' époux) son amant. ni (la) mére (de I' enfant) ...
Bu...
Jamais a la meme Chimére...
comme:
"Une rose dans les ténébres".
Ce qui suggere que si Mallarmé voyait son espérance réalisée (sa Chimére), en regardant vers le plafond, vers le haut, Madame Mallarmé trouvait (ou cherchait) la sienne en regardan1vers
140
Pour terminer, j' aimerais rapporter une petite anecdote qui. transposée sur le plan littéraire. rappelle la vérification par I' astronome allemand
Galle. en 1846. a r observatoire de Belín, de la
présence de la planéte Neptune que le
mathématicíen Le Verrier luí avait signalée en un point précis du cíel a une date donnée . Le Verrier,
partant des irrégularités de la trajectoire de la planéte Uranus. la derniére connue, avait supposé
I' existence d' une planete supéríeure. appartenant toujours a notre systéme sola1re. et
dont il avait calculé la densité. I' ellipse. et la distance de la précédente.
L· explication que je viens de rappeler du poéme de Mallarmé repose sur la simtlitude des
formes du solifiore et d' une lampe a pétrole (Fig. 2). Mais cette lampe a pétrole devail présenter
une forme bien particuliére. car le poéte suggére que I' incompréhension entre les deux époux provient du fait que:
Figure 2. Lampe a pétrole.
le bas. Or, Marie Mallarmé est comparée au récipient de forme arrondie qui contient le pétrole:
"Le pur vase d' aucun breuvage".
11 était done possible que la lampe a pétrole qui éclairait Mallarmé. (ou, du mo1ns. celle dont il avaít I' image dans I' esprit pour en avoir vu une dans quelque magasin ou dans une exposition), eOt comme pied soutenant I' oignon une de ces
chiméres qui était a la mode dans le mobilier. et
en particulier dans les soieries. les paravents. et les draperies orientales (5).
Bien entendu, sí la chimére de son épouse. trop matérielle aux yeux du poéte, n' étaít pas cachée dans le mot qu· emploie Mallarmé, elle s'
écrirait avec une minuscule a I' initiale.
C' étaít il y a vingt ans. Pour illustrer la publication d' un article par le C.R.D.P d' Orléans
ou j' avais été nommé responsable, j' avais demandé a une collégue professeur de dessin
dans un établissement secondaire, de reproduire la lampe a pétrole que j' imaginais avoir du ex1ster a I' époque de Mallarmé.
Quelques semaines aprés la publication de I' article , une amie, dont le mari est antiquaire. s· est présentée avec I' objet réel que j' avais
imaginé. et m· en a fait cadeau. ll est certain que les deux images du soliflore et de la lampe a
pétrole manifestent les "sémes" (6) communs a
ces deux objets (7): mais elles en soulignent aussi des différences essentielles pour le poéte: la
lampe est divisée en deux parties, et repose sur un socle en forme de chimére.
Quelles conclusions nous permet de tirer cette analyse? Etant donnée I' ancienneté de cette découverte, je n' ai pu profiter de la recherche automa1ique de tous les mots (que j' aurais estirnés) clés. dont I' ordinateur m·aurait lívré I' environnemenldans tous les écrits du poéte. ceux de ses correspondants. et des auteurs de la meme époque
R0 :1Ctt11tro /fl v (MexJ Vol 3 N6m 10 (1998J
L' ordinateur est. j' en suis persuadé. le support de la culture autonome de I' avenir. tant a la
maíson que dans !es chambres d' hótels, les médiathéques, les offices de tourime. les moyens de transport collectif sur de longs trajets. cornme le train, I' avion. le paquebot. Partout, en somme, ou régne actuellement le télévíseur (et le magnétoscope) .
L' ordinateur, pour le grand public, et surtout pour le public jeune. est né avec les consoles de jeux. Ce peut étre un grave handicap. Je suis cependant persuadé qu' il peut aussi combler un besoin de culture. authentique. et cependant attrayante Parce que, contrairement au téléviseur . dont le produit est seulement linéaire. t' ordinateur esl un outil de dialogue: on peut I' interroger sur n' importe quel point du parcours, et il va chercher dans I' épaisseur de sa "mémoire" les réponses prévues par I' auteur du logiciel.
Ce n' est pas "I' hypertexte", dont la "mémoire" est seulement nourrie d' un dictionnaire ou d' une encyclopédie. qui permet d' expliquer tout Mallarmé. C' est au chercheur. avec cette technologie formidable que promettent les réseaux numériques et les biblíotheques d' ouvrages scannés, de faire jouer ses intuitions et sa culture
A I' égard de cette culture, le "grand public" va devenir exigeant. Puisque 1' ordinateur permet désormaís d' interroger chaque mot d' un texte proposé, le consommateur s' étonnera que "le professeur qui est dans la machíne" ne réponde pas quand on I' interroge sur certa1ns mots.
Grace a I' ordinateur, une autre approche "grand publíc" de la littérature est en train de naí'tre. Je I' appelle "exégése" .
NOTES
1. La contemplation des objets. I' image s· envolant des reveríes suscitées par eux. sont le chant... Nommer un objet, e' est supprimer les trois quarts de la jouissance du poéme. qui est faite de deviner peu á peu: le suggérer, voila le réve... évoquer petit á petit un objet pour montrer un état d' áme, ou, inversement. choísir un objet et en dégager un état d' ame. par une séne de déchiffrements ... e' est le but de la littérature - il n' y en a pas d' autres - d' évoquer les objets" . (Réponses a une enquéte sur I' évolution littéra!re. Pléiade p. 869).
R e v C e ntro lnv.( M , .( ) Vol J Num 10 ( 1998}
"La divinelranspositíon ... va du fait a I' idéal". (Médaillons et portraits: Théodore de Banville,
Pléiade. p. 522). Cette transposition consiste done a: "Evoquer. dans une ombre exprés , I'
objet tu, par des rnots allusifs. jamais dírects , se réduisant a du silence égal...". (Variations
sur un sujet; Grands faits divers: Magie, Pléiade p. 400) .
2. Dans "Les contes indiens" : "Les yeux du mígnon au plafond y suivent, tels au ciel, un éperdu tournoiement. .. surprise et désarmée,
la sylphide s·enfuit..." (Pléiade, p. 614).
3. "La celeste présence ici se manifeste... par. . le reflet d' un vol circulaire supérieur..." (Pléiade. p. 615).
4. "Toute I' ame résumée..." : Pléiade, p. 73.
5. "La femme découvre une appropriation a son décor. et 1· on se meubte de chiméres, pourvu qu' elles soient tangibles: les morceaux d'
étoffes d' Orient placent au mur un vi1rage incendié pareila de la passion..." (Médaillons
et portraits en pieds - 111 : Villiers de I' lsle Adam . Pléiade, pp. 499 - 500).
6 "L' acle poétique consiste a voir soudain qu· une idée se fractionne en un nombre de motifs
égaux par valeur et a les grouper" . (Variations
sur un sujet : Pléiade, p. 365).
7. "Les choses existen!, nous n· avons pas a les créer: nous n' avons qu' a en saísir les
rapports ;et ce sont les fils de ces rapports qui formen! les vers et !es orchestres". (Réponse
a des enquétes sur I' évolution litt éraire,
Pléíade. p. 871).